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Alireza Farhang

Saba

Oud et 14 instruments

2007

20'

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Médias

Yasman Shahosseini - Berlin uni2019
00:00 / 21:17

Score

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À propos

Instrumentation
fl/cl/hb/percu/oud/gtr/hrp/pno/2vl/2vla/2vlc/cb
Commandé par
Festival d'automne à Paris
Dédié à
Ivan Fedele
Première
14 octobre 2007, Paris, France, Opéra national de Paris / Bastille, Nieuw EnsembleGarry Walker (direction)
Concepteur de musique assistée par ordinateur
Éditeur
Remarque importante

Le vent est la métaphore de la légèreté, du mouvement, de l’envol, de la liberté, de l’élévation et de la force. Les marins prétendent que de plus grandes oreilles n’améliorent pas la qualité de l’écoute alors que sentir le vent sur sa peau permet d’anticiper la direction à prendre. Le vent est l’ambition d’une feuille morte. Le vent aspire les énergies de la transformation. On peut embrasser une brise, la sentir caresser notre peau et écouter les murmures qui viennent de loin.

Sabâ est le nom de la brise matinale printanière qui souffle d'est en nord. Les gens d'autrefois pensaient que ce vent doux et frais, porteur de confidences amoureuses et semant la nature, commençait sa trajectoire depuis la constellation des Pléiades (Khoushe-ye Parvin) en direction de la Grande Ourse (Haft Ôrang). Sabâ Le nom de Saba est l'un des 24 hymnes anciens et est associé à la pureté de l'enfance.

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La pièce

La première version de Sabâ est une commande du Festival d'Automne à Paris pour ensemble et deux instruments iraniens. L'œuvre a été créée en 2007 par Nieuw Ensemble à l'Opéra de Bastille à Paris. J'ai révisé la pièce en 2016 pour l'ensemble italien, Divertimento. Ce qui distingue l'instrumentation de cette pièce est le rôle des instruments à cordes pincées. Malgré une partition écrite avec précision, la pièce a un caractère improvisé et mystique, est fluide dans son rythme. L'utilisation de micro-intervalles participe au nœud subtil entre la couleur et l'essence monodique de l'écriture. Dans cette scène, un instrument comme le oud, conservant tantôt sa propre identité musicale, tantôt adoptant le langage des autres, jongle librement entre deux univers musicaux : est-ce la richesse expressive d'un instrument comme le tār qui prend le dessus, ou est-ce la force d'un discours contemporain qui domine les sonorités traditionnelles ?

Note de programme
Note technique
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